C’est le moment pour moi d’avouer. Je ne suis pas une éco-citoyenne modèle. Certes, l’état de la planète me préoccupe, mais au quotidien j’ai plus tendance à privilégier mon plaisir, quitte à me montrer égoïste. La rentrée de septembre approchant, j’ai décidé de prendre de bonnes résolutions et de procéder à une écolo-transformation de mon intérieur (et de mon mode de vie par la même occasion). Il n’est jamais trop tard pour bien faire...

Le premier réflexe que j’ai adopté est de trier mes déchets. Armée d’une poubelle à tri sélectif flambant neuve, je me sens comme un gladiateur prêt au combat. Tous mes amis sont prévenus. Désormais chez moi, le mot d’ordre c’est halte au gaspillage ! J’ai choisi un modèle disposant de trois compartiments : un pour les déchets non recyclés, un pour le plastique et le métal, et un pour le verre. Quant au papier, je le stocke dans une corbeille de bureau posée sur mon étagère. Moi qui pensais que le changement allait me coûter, il n’en est rien. La clé, c’est d’être bien organisée et donc bien équipée !

Je m’efforce maintenant de garder la protection de l’environnement à l’esprit pour chacun de mes gestes. C’est assez simple, finalement. Plutôt que de laisser mon ordinateur et ma chaîne hi-fi en mode veille, je les éteins lorsque je ne prévois pas de les utiliser dans l’immédiat. Mon réfrigérateur a subi un dégivrage de choc. Sans l’épaisse couche de givre qui s’accrochait aux parois, il consomme jusqu’à quatre fois moins d’énergie. Depuis peu, ma douche est équipée d’un régulateur d’eau, et j’essaie de me limiter. Pas plus de cinq minutes sous le jet ! Mes ampoules ont été remplacées par des modèles à basse consommation, qui éclairent aussi bien sans me faire culpabiliser. 

Le mobilier n’est pas en reste. Mes prochains achats seront écologiques ou ne seront pas ! Les matériaux naturels (bambou, osier, fibre) ont tout bon. Non seulement ils sont respectueux de la planète, mais en plus ils sont solides et design. Etre écolo et trendy, c’est facile. Récemment, j’ai vu un fauteuil à accoudoirs en bambou qui m’a totalement séduit avec ses lignes pures et rondes si contemporaines. Ces derniers quinze jours, mon bilan carbone a dû faire une chute vertigineuse. Désormais c’est moi qui tanne mes copines avec la planète par-ci, la planète par-là. Comme quoi, on peut tous changer !

Vous me connaissez, j’adore la déco, et forcément, dans les circonstances actuelles, c’est toujours la solution gain de place qui retient mon attention...

C’est ce qui m’a fait flasher sur le mini-lave-vaisselle. Bien sûr, quand on est étudiant, on est habitué à nettoyer ses assiettes soi-même, et l’on se dit qu’on attendra le premier job pour investir dans un lave-vaisselle.

Mais est-ce bien sage ? Parce que certains ont plus besoin que d’autres d’un lave-vaisselle : il y a ceux qui reçoivent plein de monde, ceux qui sont en prépa et n’ont pas le temps... Et ceux qui ont juste horreur de la vaisselle ! Et surtout, les colocataires : tout le monde déteste voir la vaisselle des autres dans l’évier, mais on a rarement la place suffisante dans la cuisine pour un lave-vaisselle.

Et là, le mini-lave-vaisselle arrive tout beau – et tout petit – pour libérer les éviers, et éviter que tout le monde finisse par se disputer. Comme le four gain de place, mini aussi, il rentre partout. Enfin, partout où l’on peut disposer d’une arrivée d’eau...

Comme les mini-bouteilles de shampooing et de cosmétiques, le mini-lave-vaisselle, plus c’est petit, plus c’est mignon. Pourtant, avec une capacité de six couverts, il peut faire face à la plupart des colocations. Et ramener la paix dans les cuisines !

Les mini-lave-vaisselle ont tous des dimensions semblables : 55 cm de large, 45 de haut (contre 60 de large et 85 de haut pour les modèles standards). Cela ne permet pas de le glisser dans chaque recoin, mais le rend quand même bien plus facile à caser qu’un modèle traditionnel. Côté option, il en existe avec départ différé, pour profiter des heures creuses. Comme les grands, ils ont plusieurs programmes et températures de lavage.

Côté prix, ils tournent autour de 300 euros, ce qui est déjà bien plus accessible qu’un modèle familial. Et si vous avez la hauteur, mais pas la largeur, cherchez les modèles de 45 cm de large (à chargement sur le devant, contrairement aux machines à laver de petit format). Même dans un espace réduit, plus de corvée de vaisselle ? Ça fait rêver !

Dans une chambre de bonne, on a tendance à se sentir davantage Cendrillon que princesse. Et pourtant, il est fini le temps où ces pièces n’étaient qu’un triste hébergement pour les domestiques. Alors pourquoi ne pas donner leurs lettres de noblesse à ses chambres, où tout étudiant qui se respecte passe une partie de sa vie universitaire ?

Pour commencer, l’ampoule sans cache au plafond avec le fil qui pend, vous pourriez la remplacer par un magnifique lustre. Vous créez ainsi une ambiance résolument baroque.  

Puis pour illuminer davantage encore votre intérieur, quelques miroirs, en pied ou muraux, seront les bienvenus.

Sortez maintenant votre plus jolie robe de la penderie, regardez-vous dans la glace... Miracle, vous n'habitez plus un cagibi, mais une chambre de star !

J’ai plein de copains qui sont partis en Erasmus et qui sont revenus transformés, ravis et surtout bilingues ! Je me dis que moi aussi, je partirais bien quelque part en Europe pour étudier... Allez, c’est décidé, je fais des recherches et l'année prochaine, c'est moi qui pars avec le programme Erasmus !

Pour partir étudier à l’étranger, il vaut mieux parler correctement la langue du pays choisi. Donc, on va peut-être oublier la Finlande, la Croatie ou la Hongrie, même si dans certains cas, ces pays proposent des échanges avec des enseignements en anglais. De mon côté, j'ai pris un après-midi pour analyser toutes les possibilités et, après avoir passé 4 h à mon bureau sur internet, j'ai décidé. L'idéal pour moi serait de décrocher un échange à Rome, à la Sapienza !

Pour commencer, je vais devoir monter un dossier. Ahlala, quand je pense à toute cette paperasse à préparer avant d’obtenir le précieux sésame indispensable à mon départ... Je me prépare une étagère spéciale « papiers importants », avec des boîtes de rangement : une, pour la demande de départ, l’autre pour la demande de bourse et pour finir la recherche de logement. Ça y est, je suis parée !

Comme je suis une fille prévoyante, j'ai aussitôt commencé à me renseigner sur les logements disponibles à Rome. J'avoue qu'une expérience façon Auberge espagnole me tente vraiment bien ! Vivre dans une coloc d'étudiants d'horizons divers, cela donne franchement envie. L'autre option, c'est une chambre pas trop chère dans une résidence étudiante. J'en ai justement repéré une, très bien située non loin du Colisée. Seul hic : sur les photos, l’aménagement semble un peu spartiate... J'emmènerais sûrement mon tapis shaggy et une photo d’art, histoire d'égayer ma pièce !

 

 

L’esprit loft c’est sympathique ! Ça l’est moins dans 15 m2, surtout quand on reçoit de la visite... Entre le voisin à sa fenêtre qui se dit : « j’ai toujours préféré aux voisins mes voisines » et les copains qui prennent leur café avec vue sur le lit, vive l’intimité ! Pour y remédier, voilà quelques astuces à méditer.

Pour régler le problème des voisins voyeurs, occultons nos fenêtres. Oui, mais avec des rideaux, la lumière ne passe plus, et personnellement, moi sans voir le jour, je déprime dans mon studio. Alors, plutôt que de se retrouver avec une pièce borgne, misons sur les stores vénitiens. Mon intérieur est dissimulé et je profite d’une lumière tamisée : vive la tranquillité !

C’est important d’avoir une chambre à soi. Pour avoir un peu d’intimité, quand elle reçoit, une de mes amies cache derrière un paravent les endroits qu’elle veut préserver de la curiosité mal placée de certains. Maintenant, quand la propriétaire vient récupérer le chèque du loyer, elle ne voit plus ni son lit ni le bazar. Et c’est pareil pour les amis. Elle m’a affirmé que depuis, elle a moins de réflexions sur le désordre ambiant !

Enfin, pour camoufler une douche installée dans un recoin d’une minuscule chambre d’étudiant, je conseillerai de poser un miroir sur pied devant. Plus besoin d’attendre minuit passé pour prendre sa douche tranquillement. Et pour se préparer, il suffit de retourner sa psyché !

Même avec les toilettes sur le palier on a le droit à un peu d’intimité !